Ce vendredi 4 juillet à 18h30, je serai présent au Centre Cristel Editeur d’art pour le vernissage d’une grande exposition où figureront près de 50 de mes bronzes, ce qui est sans doute un record pour cette galerie. Aux murs, les chats de Léonor Fini (1907-1996), peintre, écrivaine, décoratrice de théâtre qui eut encore mille métiers et avait une passion pour les chats.
Pour l’occasion, seront exposées notamment mes dernières créations : le chat assis et le tout petit chat marchant.
Chat assis – Bronze
Vous y verrez aussi l’hippopotame et son petit debout, qui sortiront la semaine prochaine de la fonderie, et beaucoup d’autres modèles fondus depuis la précédente exposition en 2023, parmi lesquels cerfs, sangliers, hippopotame, jaguar, gorilles, loutre, panthère, etc. N’hésitez pas à demander à voir les modèles qui ne seraient pas exposés, faute de place.
Panthère couchée sur un rocher – Bronze
Le Centre Cristel est aussi, comme vous le savez certainement, une très belle maison d’édition. A ce titre, il prépare depuis octobre 2024 la parution du premier tome du Catalogue raisonné de mes sculptures, soit plus de 200 modèles, précédé d’une longue interview réalisée par Christophe Penot.
Hippopotame et son petit – Modèle en terre qui sortira de la fonderie juste avant le vernissage.
L’exposition se tiendra du 4 juillet, jour du vernissage, au 4 octobre 2025.
Grand cerf courant – Bronze
Le Centre Cristel se situe 9 boulevard de La Tour d’Auvergne à St-Malo, soit à mi-chemin entre la gare et le Sillon. Lien vers son site web : https://www.centre-cristel-editeur-art.com/
Faute de temps, je n’ai pas toujours signalé sur mon site les nouvelles créations ni les éditions en bronzes de modèles dont je n’avais montré que les terres. Voici donc un petit inventaire des nouveautés :
Le lémurien dans l’arbre :
Il existe un très grand nombre de lémuriens, aux noms souvent assez poétiques : Propithèque de Verreaux, Indri, Chirogale de Millius, Grand Hapalémur, Petit Microcèbe, etc. Tous les lémuriens vivent à Madagascar et aux Comores. Leur nom viendrait des Lémures, spectres malfaisants de l’Antiquité romaine. Les pauvres Lémuriens n’ont rien de malfaisants mais leurs grands yeux, leurs vocalises et leurs mœurs souvent nocturnes leur ont fait hériter ce nom. Ces mammifères, dont on distingue une centaine d’espèces pesant de quelques dizaines de grammes à environ neuf kilos, font partie de l’ordre des Primates mais ils se distinguent des singes essentiellement par leur museau, leur truffe humide et un rapport masse cerveau/ masse du corps plus faible.
Les Maki catta ci-dessus (Lemur catta) sont sans doute les plus connus des lémuriens car ce sont les pensionnaires habituels des zoos : leur pelage est particulièrement joli, ils sont très sociables, formant des groupes comptant jusqu’à 25 individus, ont des habitudes largement terrestres et se laissent volontiers approcher. Mais il existe de nombreuses autres espèces de maki : maki macaco, maki mongoz, maki varié, maki brun à collier, à ventre roux, à à front blanc, etc. Plusieurs ont à peu près la même allure et ne se distinguent que par la couleur de leur robe. Mais comme je patinerai mon lémurien dans l’arbre dans la teinte brune traditionnelle, il sera impossible de dire s’il s’agit d’un maki catta ou d’un autre maki. Montage assez audacieux : en principe, il reposera sur le bout de sa queue étalée en rond sur un socle. D’autres photos et dimensions en cliquant ici (modèle encore en terre) : Lémurien dans l’arbre
Famille d’impalas :
L’impala est pour tout le monde ou presque la gazelle par excellence : ses grandes pattes fines, sa robe beige, ses longues cornes joliment courbées en lyre, son long museau sont bien connus. En réalité, cet animal gracieux n’est pas une gazelle car il est trop grand pour faire partie du groupe comprenant la gazelle de Cuvier, la gazelle Dorcas, la gazelle à goitre, etc. La taxonomie est une science complexe et en permanente évolution puisque même les biens connues gazelle de Thomson, gazelle de Grant, gazelle Dama et d’autres encore ont été sorties du groupe des Gazelles !
Revenons à notre impala (Aepyceros melampus) qui forme une sous-famille spécifique comprenant deux sous-espèces dont le rare impala à front noir ci-dessus, que j’ai pris en photo dans le nord de la Namibie. Seul le mâle impala a des cornes (pour mémoire, à la différence des bois qui tombent chaque année, les cornes sont persistantes). L’impala est présent dans une grande partie de la moitié sud de l’Afrique. C’est un champion de vitesse, d’endurance, de saut en hauteur (jusqu’à 3 mètres) et en longueur (jusqu’à 10 mètres). Par conséquent, les prédateurs ne peuvent guère en faire leur proie que par surprise (léopard) ou en s’attaquant aux jeunes.
J’ai choisi de représenter une petite famille d’impalas : mâle, femelle et jeune, en faisant allusion à ces familles de cerfs, de daims, de mouflons que Barye a créées sur le même modèle un peu anthropomorphique, il faut l’admettre. Sur les photos du modèle en terre, j’ai bien conscience que les cornes du mâle ne sont pas correctes (trop grandes, trop écartées). En fait, c’est un petit montage photo et la réalisation en terre sera plus juste.
D’autres photos et dimensions en cliquant ici (modèle encore en terre) : Famille d’impalas
Editions en bronzes : chat marchant, chat assis, petit lion prêt à bondir…
A la page « Les oeuvres » de ce site, vous trouverez des photos de modèles récemment sortis en bronze de la fonderie Barthélémy Art. Le petit Chat marchant (13,5 cm de haut) et le Chat assis, un peu plus grand, seront visibles dans quelques jours au centre Cristel Editeur d’art de St-Malo qui me consacrera une exposition à partir du 4 juillet. Le tout petit Lion prêt à bondir, qui tient dans la main, y sera également exposé. Voir les photos ici : Les oeuvres
Jean Couty est un peintre français né près de Lyon en 1907 et décédé dans cette ville en 1991. Formé aux Beaux-arts et à l’école d’architecture de Lyon (il fut architecte DPLG), Chevalier de la Légion d’honneur, Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres, couronné de nombreux prix, Jean Couty a exposé ses toiles dans un grand nombre de galeries et musées français, aussi bien à Lyon, Paris, Marseille qu’à Menton, Grenoble, Cambrai, etc. A l’étranger, il a montré ses oeuvres en Suisse, Allemagne, Etats-Unis, Canada, Japon, etc. A Paris, c’est la célèbre galerie de Katia Granoff, place Beauveau, qui l’exposait. K.Granoff était une découvreuse de talents qui exposa Marc Chagall et fut la première à redécouvrir et à exposer Les Nymphéas de Monet. En inauguré à Lyon, près de l’île Barbe où se situait l’atelier du peintre, un musée consacré à Jean Couty, à l’initiative de son fils unique Charles Couty et de son épouse Simone. S’y sont tenues des expositions sur Doisneau, Buffet, Matisse, Chagall, etc. Pour tout savoir sur Jean Couty, vous pouvez vous reporter à sa page Wikipedia en cliquant ici : Jean Couty
Le musée Jean Couty présente actuellement une grande exposition sur le thème « Lyon, ville rêvée » où l’on peut admirer une centaine d’oeuvres de la main d’environ 50 artistes lyonnais. On y retrouve les peintures des grandes figures de « l’école lyonnaise » : Couty évidemment, Truphémus, Cottavoz, Fusaro, Chevrette, etc. mais aussi des oeuvres d’artistes moins connus.
Je suis très heureux que Charles Couty m’ait demandé de participer à cet évènement en présentant les girafes en bronze du Parc de la Tête d’or dans leur dimension d’origine soit environ 70 cm de haut. Ce sont ces deux sculptures qui ont été agrandies en dimensions « grandeur nature » et inaugurées dans le zoo du Parc en septembre 2017.
Voici quelques photos prises le jour du vernissage de l’exposition « Lyon, ville rêvée » qui se tient au musée Couty à Lyon jusqu’au 18 janvier 2026. Renseignements sur le site du musée : Musée Jean Couty.
« Lyon, le pont Lafayette » – Jean Fusaro (né en 1925)
« La Saône à Saint-Jean – Ancienne passerelle » – Antonin Ponchon (1891-1965)
« La cathédrale Saint-Jean » – René Chancrin (1911-1981)
« Lyon, cours Charlemagne (chantier des Archives) » – Patrick Marquès (né en 1951)
« Buvette nocturne place Bellecour » – Alain Chevrette (né en 1947)
« Le pont Bonaparte et Saint-Jean » – Jean Couty (1907-1991)
Photo souvenir avec Jean Fusaro, qui a fêté ses 100 ans en ce mois de juin. En début d’année, la galerie Estades de Lyon lui a consacré une grande exposition personnelle.
« Son art ne se limite pas à une représentation de la faune, d’ailleurs de plus en plus variée […] : il maîtrise les paysages, qu’il s’agisse d’un feu autour duquel se presse la meute, du soleil cru de la brousse ou de la clarté de la lune sur la neige. »
» Emile Bernard prend le jeune homme sous son aile : il lui enseigne le dessin, la peinture, la gravure, le conseille dans ses lectures, lui fait rencontrer de nombreux artistes et l’incite à découvrir le monde. «