BONNE ANNÉE 2020 !
En ces premiers jours de janvier, je vous présente tous mes vœux pour une excellente année 2020, pleine de joies en particulier artistiques. Je vous souhaite de vous promener dans la campagne, de vous émerveiller devant la Nature, de visiter beaucoup de musées et de galeries, d’enrichir votre collection d’œuvres d’art, de découvrir de nouveaux artistes, contemporains ou disparus, de fréquenter les zoos et les salles des ventes et bien sûr de rester fidèle au lien que s’efforce de créer la Lettre d’information à laquelle vous pouvez vous abonner sur la page d’accueil de mon site.
Photo Diane Vo Ngoc
Pour ma part, en réponse à de nombreuses de demandes, je tâcherai de communiquer avec vous un peu plus régulièrement et en particulier de publier à nouveau des notes sur les livres sur l’art, la nature ou encore des avis sur des bronzes anciens, ce que l’on me réclame souvent.
En 2020 comme les années passées, j’espère pouvoir continuer à créer une dizaine de nouveaux modèles, pourquoi pas quelques-uns d’assez grande taille, sur des thèmes déjà explorés ou bien nouveaux. Les idée ne me manquent pas ! D’ici fin février, je devrais pouvoir vous montrer l’édition en bronze des bisons d’Amérique au galop. Et bien sûr, chaque mois, je me rendrai à la fonderie Barthélémy Art (Drôme) pour retoucher moi-même chacune de mes cires et chacun de mes bronzes.
Une exposition à la galerie Estades de Lyon est prévue fin 2020.
ENCORE QUELQUES JOURS D’EXPOSITION A BRUXELLES
L’exposition « The wild ones – 5 sculpteurs : la passion d’une vie » qui se tient actuellement à la galerie Couck à Bruxelles est un succès. De nombreuses œuvres ont rejoint des collections privées. Il reste encore quelques jours (jusqu’au 12 janvier) pour voir les sculptures de Michel Bassompierre, d’Isabelle Brizzi, d’Isabelle Carabantes, de Chantal Porras et les miennes, ainsi que les étonnantes œuvres du peintre Xiao Xia.
La galerie Couck Art (https://couckart.be/) est installée dans le très chic quartier du Sablon à Bruxelles, à l’angle des rues Van Moer et Allard. Elle est ouverte tous les jours du mardi au dimanche inclus.
NOUVELLE CRÉATION : LE GRAND OURS POLAIRE
Je porterai à la fonderie la semaine prochaine une nouvelle création : un ours polaire. Il est visiblement en mouvement : se dresse-t-il sur ses postérieurs ? Va-t-il au contraire retomber de tout son poids sur ses antérieurs ? Est-il en train de charger ? Chacun imaginera ce qu’il voudra.
L’ours polaire (Ursus maritimus) est l’un des plus grands carnivores terrestres. Originaire de l’Arctique (curieusement, il n’y en a pas au Pôle Sud de même qu’il n’y a pas de manchot au Pôle Nord), ce géant peut atteindre 800 kg et 3 m de long. Le record est de plus de 1,1 tonne. Tout le monde connaît sa silhouette plus effilée que celle de l’ours brun. Son cou est en effet plus long, son museau plus proéminent et il n’a pour ainsi dire pas de front. Ses pattes, munies de griffes redoutables, sont très grandes. Sous sa fourrure, qui varie du blanc pur au jaune sale, sa peau est noire. La population d’ours polaires est estimée à 20 000 – 25 000 individus. On observe certains animaux issus du croisement entre ours polaire et grizzli. Leur fourrure est très claire. Ils sont appelés localement Grolar ou Pizzli, mélange des termes Polar bear et Grizzli.
Mon modèle (hauteur : 25 cm) est un grand mâle, puissamment armé de grandes griffes, un peu efflanqué comme ceux qui sortent de l’eau, ce qui permet, en jouant avec les plis de la peau et les arêtes de certains os, de lui donner plus de « personnalité » que s’il s’agissait d’un animal tout rond.
Ours polaire du zoo de Stuttgart
Retrouvez ici d’autres photos : http://colcombet.com/project/grand-ours-polaire-projet/
Pour voir une scène saisissante de chasse au phoque par un ours, regardez : https://www.youtube.com/watch?v=8_kwqe9V6RY&vl=fr
DES DIZAINES D’AVIS SUR DES BRONZES ANCIENS
Depuis des années, je propose de donner gracieusement mon avis sur vos bronzes animaliers anciens et leur valeur. Je réponds à toutes les demandes à condition que l’on m’envoie les dimensions exactes de l’oeuvre ainsi que de bonnes photos de l’ensemble de la sculpture, de l’éventuelle marque du sculpteur et du fondeur et surtout le dessous du socle, véritable carte d’identité d’un bronze. Ainsi, en 2019, j’ai répondu à plus de 80 demandes. On m’a envoyé beaucoup de photos de modèles de Barye, Mêne, Delabrierre, Frémiet, Moigniez, Cartier mais aussi quelques Isidore Bonheur, Fratin, d’Illiers, Le Faguays, Troubetzkoï, Comolera, Vidal, etc.
Examen d'un modèle rare de A.-L. Barye : "L'hémione"
Beaucoup de modèles qui m’ont été soumis n’avaient hélas pas une grande valeur car il s’agissait souvent de fontes tardives, de copies ou surmoulages ou bien de bronzes non signés et non attribuables à un grand sculpteur. Lorsqu’on demande un avis sur une oeuvre, il faut s’attendre au risque d’être fort déçu, d’autant plus que la valeur des bronzes anciens a fortement baissé ces quinze dernières années, tout comme celle des meubles anciens, argenterie, etc.. Je conseille toujours néanmoins de montrer le bronze à un commissaire-priseur afin de confronter mon avis au sien. Il est rare que nos opinions divergent.
Il est important de savoir que la signature apparaissant sur l’oeuvre n’est pas un gage d’authenticité. On m’a montré une oeuvre toute récente (peut-être sortait-elle tout juste du four… !) représentant un visage et portant le nom d’un grand sculpteur animalier XIXème. Evidemment, cette signature a été apposée là pour tromper.
Un bronze tout à fait contemporain portant une signature A.Barye !
De même, on trouve aujourd’hui sur le marché un grand nombre de rééditions, assez bien faites pour leurrer un amateur peu méfiant, et qui portent des noms prestigieux comme Pompon, Bugatti, Godchaux, etc. Pourquoi ne pas les acheter comme objet de décoration mais il faut savoir que leur valeur est faible et qu’il sera bien difficile de les revendre un jour sans faire une importante moins-value.
Heureusement, j’ai eu le plaisir de recevoir aussi des photos de très belles œuvres, incontestablement anciennes, très bien ciselées et à la patine impeccable, portant la marque de grands sculpteurs. Parfois, la marque d’un très bon fondeur était passée inaperçue – elles peuvent être extrêmement discrètes – et ce fut une bonne surprise de la trouver cachée dans un creux, sous le socle ou ailleurs.
Superbe étalon par Isidore Bonheur - fonte ancienne de Peyrol
Pour avoir un avis, envoyez-moi tout les éléments ci-dessus mentionnés à colcombetdamien@gmail.com
UN ARTICLE TRIMESTRIEL DANS « CHASSES INTERNATIONALES »
Cette année encore, je continuerai mon partenariat avec la belle revue trimestrielle « Chasses Internationales », où j’écris deux pages consacrées à une oeuvre ou à un artiste. Après « La Croix du veneur » de Le Duc, le poney portant un cerf de I.Bonheur, les cerfs de A.-L. Barye, les éléphants de R.Godchaux, le portrait de J.Oberthür, retrouvez ici mon dernier article, qui évoque Armand Petersen : http://colcombet.com/12004-2/
Rhinocéros noir - Bronze - Armand Petersen