Chasses Internationales – n°21 – Edouard Doigneau : simple et lumineux
Chasses Internationales – n°20 – Evgueni Lanceray : Histoire franco-russe
En pleine page dans la BD sur saint Irénée !
Fin 2012, la Fondation Saint-Irénée de Lyon m’a demandé de réaliser une sculpture en bronze représentant Irénée, qui vécut au second siècle après JC et a particulièrement marqué de son empreinte Lyon et l’Eglise dans son ensemble.
Saint Irénée était originaire de Smyrne en Asie Mineure, né de parents grecs et chrétiens. Il y connut Saint Polycarpe, disciple de Saint Jean l’apôtre. Arrivé en Gaule vers 175, il fut un proche de Saint Pothin, premier évêque de la ville, dont il assuma la charge lorsque Pothin périt victime des persécutions romaines.
L’épiscopat d’Irénée fut marqué par une forte expansion missionnaire, son souci de l’unité de l’Eglise (il intervint auprès du Pape pour le dissuader d’excommunier les évêques d’Asie) et surtout une intense lutte intellectuelle et philosophique contre les hérésies, en particulier la gnose. La puissance de la pensée d’Irénée, l’unité profonde de la Foi telle que décrite dans ses textes, la synthèse qu’il a réussi à en faire font qu’il sera déclaré docteur de l’Eglise.
La phrase la plus connu d’Irénée est certainement celle-ci : « La gloire de Dieu, c’est l’Homme vivant, mais la vie de l’Homme, c’est la vision de Dieu ».
Plusieurs exemplaires de mon saint Irénée ont été mis aux enchères – où ils ont atteint des montants élevés – au profit des actions menée par la Fondation Saint-Irénée.
Première surprise il y a quelques années lorsque Etienne Piquet-Gauthier, Directeur de la Fondation, m’a envoyé une photo prise au Vatican, où l’on voit le Cardinal Barbarin offrir au Pape François un exemplaire de ma sculpture !
Deuxième surprise, toute récente, à la lecture de la bande dessinée parue en novembre 2020 et consacrée à saint Irénée : une page est consacrée à mon travail sur ce modèle. Détail amusant : plusieurs de mes bronzes animaliers sont représentés dans les cases de cet ouvrage, très intéressant.
Saint Irénée de Lyon – Artisan de paix et d’unité – E.Piquet-Gauthier et P.Vitte – Ed. du Signe
Les girafes en bronze du Parc de la Tête d’Or dans un manuel scolaire !
Les éditions Belin, spécialistes des manuels scolaires, viennent d’éditer un joli ouvrage destiné aux élèves de CP et intitulé « Mes premières lectures« .
Loin des âneries de nombreux livres qui prennent les enfants pour des imbéciles incapables de faire preuve de curiosité ou de s’émerveiller, ce livre clair, bien illustré, évoque dans des pages documentées des sujets aussi variés que les ponts à travers l’histoire, les instruments de musique, le cycle de l’eau, le vent, etc. On y découvre aussi de nombreuses histoires, des poésies, des contes de tous pays, des reproductions de tableaux, des légendes (la ville d’Ys par exemple), de belles photos. On est loin du stupide Gaffi le fantôme !
Les auteurs, Michelle Sommer et Laurence Gaudin, précisent en tête du livre : « 100% déchiffrable« . C’est qu’en effet ce manuel s’inscrit dans la méthode de lecture syllabique qui a appris à tant d’enfants à lire mais qui a été souvent abandonnée au profit de la méthode globale ou semi-globale qui, elle, a fait le fortune des orthophonistes et est en partie responsable des innombrables fautes d’orthographe que l’on trouve maintenant partout.
Une anecdote à ce sujet : il y a quelques années, à la rentrée, découvrant avec effarement le livre de lecture de mes enfants, j’ai décidé de leur apprendre à lire avec une bonne vieille méthode syllabique, la méthode Boscher. Certes, il y a des passages un peu démodés (« Suzanne ajuste son sarreau« …) mais elle a fait ses preuves. Loin d’être abandonné, ce livre était en rupture de stock dans deux librairies et enfin, à la FNAC, je l’ai trouvé en tête de gondole où la pile se vidait à grande vitesse ! La méthode globale ou semi-globale marche donc très bien… à condition que les parents compensent à la maison avec la méthode syllabique !
Mais revenons à notre manuel scolaire paru chez Belin. Les auteurs, donc, doivent avoir un goût particulier pour la faune car les animaux y sont très présents : crabe, goéland, tatou, faune des Galapagos, tamanoir, puma, lions et lionnes, etc. sont joliment représentés et beaucoup de contes évoquent les animaux.
Une page est consacrée aux girafes et j’ai la joie de voir, dans un ouvrage de cette qualité, une belle photo des sculptures du Parc de la Tête d’Or à Lyon.
Bravo aux auteurs de ce livre ! J’espère que de nombreuses écoles le choisiront pour les premières lectures des élèves.