J’ai relevé dans Le Monde du 25 avril 2009 un article attristant :

A côté d’une superbe photo de migration de gnous traversant une rivière qui est sans doute la rivère Mara, un petit paragraphe intitulé « La faune sauvage décline au Kénya ».

Bronze Colcombet phacochère Namibie

Phacochère

Il y est expliqué que les populations de gnous, zèbres, gazelles, girafes, antilopes, phacochères – bref de tous les grands ongulés de la savane – diminuaient de façon très importante au Kénya. Selon les résultats d’une étude sur une quinzaine d’années de l’Institut international de recherche sur le bétail financée par le WWF, les pertes dans la réserve de Masaï Mara seraient de l’ordre de 67% pour les impalas (grandes gazelles), 80% pour les phacochères, 95% pour les girafes.

Sculpture bronze Colcombet Namibie

Gnou bleu

Le réchauffement de la planète n’est pas en cause, pour une fois, mais cette chute viendrait de l’augmentation régulière de la population masaï, des pasteurs, sur les terres des réserves.

Impossible de porter un jugement moral sur ces faits : les Masaï, très appauvris, n’ont-ils pas le droit de survivre ? La vie des hommes ne vaut-elle pas plus que celle des animaux ?

Mais c’est juste triste. Je me souviens d’avoir fait des photos dans cette réserve couverte d’herbivores, et notamment d’une scène où l’on voyait un gnou, un éléphant et une girafe regroupés sur un petit espace.

Sculpture bronze Colcombet Namibie

J’ai également eu confirmation, par un autre canal, que la situation des lions sauvages commençait à être précaire en Afrique. Je précise « sauvages » car en captivité les lions se reproduisent si facilement que c’est le cauchemar des directeurs de zoo, qui ne savent plus quoi en faire. Inutile d’imaginer en relâcher en Afrique : ils ne savent pas chasser et cela coûterait trop cher.

Sculpture Colcombet lion Namibie