LISBONNE : SES MUSÉES, SON AQUARIUM, SON ZOO… (4)

Suite et fin de la visite à Lisbonne.

Et pour terminer cette petite visite de Lisbonne en images, quelques photos de zoo, l’un des plus beaux que j’ai visités depuis très longtemps.

Il est situé en pleine ville, à 3 ou 4 stations de métro du centre-ville.

On peut assister à un long spectacle d’otaries et de dauphins.

Perroquets aras

Le zoo présente un très grand nombre d’animaux, dont certains rares : okapis, koalas, varan de Komodo… Bon nombre d’espèces sont représentées par de véritables groupes : 5 rhinocéros blancs (dont deux avec de très curieuses cornes), 4 rhinos indiens, une dizaine de girafes, autant de bongos, un grand nombre de chimpanzés, d’hippotragues, d’éléphants africains, de buffles, etc.

Rhinocéros blanc d’Afrique.

Rhinocéros unicorne d’Asie.

Un téléphérique surplombe le zoo et permet de passer au dessus des cages, ce qui donne un point de vue original sur les animaux.

Nous avons assisté à une vive altercation entre deux rhinocéros indiens. L’un d’eux s’est résolu à fuir en plongeant dans le bassin.

Oryx

Hippopotame pygmée.

Hippopotame amphibie, nettement plus imposant.

Orang-Outang mâle. Il m’a bien sûr fait penser à l’une de mes sculptures…

Chimpanzé.

Lionne

Les magnifiques bongos, très rares antilopes vivant dans les épaisses forêts d’Afrique centrale. Leur robe acajou marquée de lignes blanches, est magnifique.

Guépard

Buffle d’Afrique de l’est. Le zoo présente les trois espèces de buffle d’Afrique (occidentale, centrale, et orientale).

Et pour finir, le postérieur cuirassé du rhinocéros indien !

LISBONNE : SES MUSÉES, SON AQUARIUM, SON ZOO… (3)

Après les musées, quelques photos de l’aquarium de Lisbonne et de son gigantesque bassin (le plus important d’Europe).

Installé sur le site de l’Exposition universelle, l’aquarium de Lisbonne a deux particularités : son immense bassin, où se cotoient raies (dont une raie manta de belle taille), requins divers, énormes poisson-lune et mérou, et la présentation d’oiseaux et mammifères.

Macareux

Guillemot

Manchots

Loutres

Le mérou

Prochainement, visite du remarquable zoo de Lisbonne.

LISBONNE : SES MUSÉES, SON AQUARIUM, SON ZOO… (2)

… suite de la visite dans cette belle capitale.

Parmi les plus beaux musées de la capitale portugaise, le Musée d’Art Antique (Museu Nacional de Arte Antiga). Il présente des collections très riches et variées, bien mises en valeur. En voici quelques exemples.

Une magnifique fuite en Egypte dont j’ai malheureusement oublié le nom du peintre.

Pièce maîtresse et centrale du musée, le très grand et stupéfiant retable : « La tentation de Saint Antoine » de Jérôme Bosch (1450/60-1516). Ci-dessous, quelques détails parmi les plus loufoques.

Cet espèce d’oiseau fou monté sur patins à glaces, qui semble issu du croisement d’un bec-croisé, d’un courlis et d’un teckel, est l’un des emblèmes du Musée.

Je vous recommande, sur le site du Musée, la visite virtuelle, très bien faite même si elle ne couvre qu’une partie des collections présentées. Attention, en cas de geste brusque de la souris, on risque d’avoir un peu le tournis ! Voir le lien suivant :

http://www.mnarteantiga-ipmuseus.pt/pt-PT/MNAA%20virtual/ContentDetail.aspx

Les remarquables pièces d’orfèvrerie de table sont bien souvent françaises.

Jolies sculptures dans les jardins de Lisbonne.

Un autre musée doit absolument être visité : celui de la Fondation Calouste Sarkis Gulbenkian (1869-1955), richissime financier d’origine arménienne, homme d’affaires, aventurier, mécène, qui vécut longtemps dans son hôtel particulier avenue d’Iéna à Paris, ce qui explique la présence de nombreuses oeuvres d’art françaises dans ce musée. Il tira sa colossale fortune des 5% qu’il détenait dans une grande société pétrolière.

Tapis, tissus, livres, sculptures, vases, tableaux, orfèvrerie, mobilier, antiquités égyptiennes…, sa collection est impressionnante.

 Où l’on apprend enfin comment s’accouplent les centaures…

Une sculpture d’une grâce émouvante.

Orfèvrerie de table, d’origine française.

Un enfant pleurant sur le nid dévasté et l’oiseau mort.

Poussin, Watteau, Ghirlandaio, Canaletto, Dürer, Turner, Riesener, Jacob, Houdon, Monet, Manet, Millet, Turner, Corot, Renoir, Rodin, Dalou, Carpeaux… On reste confondu par la richesse de la collection.

Bien sûr, quelques beaux bronzes comme cette Panthère saisissant un cerf (fonte Barbedienne).

Et pour finir, un très beau tableau de Dagnan-Bouveret « Bretonnes au pardon ».

Prochainement : visite de l’aquarium, qui possède le plus grand bassin d’Europe.

LISBONNE : SES MUSÉES, SON AQUARIUM, SON ZOO… (1)

Une visite de quelques jours à Lisbonne fut l’occasion de découvrir cette très belle ville, qui présente des contrastes étonnants entre d’un côté les bâtiments modernes, le quartier de l’Exposition universelle, les grandes artères traversant Lisbonne de part en part, les vastes places, et de l’autre les étroites ruelles empruntées par de vieux tramways brinquebalants montant à l’assaut des collines, les petits magasins vieillots, les immeubles couverts d’azulejos mais un peu vieux et manquant visiblement d’entretien…

A quelques pas de la belle place du commerce, un magasin de graines et semences toujours en activité mais qui n’a pas été modernisé depuis un certain temps…

L’amateur d’art ne manquera pas de visiter les nombreux et très beaux musées de Lisbonne ainsi que les   édifices remarquables : musée des arts antiques, des azulejos, Fondation Gulbenkian, monastère des Jeronimes, églises, tour de Belem, etc.

Voici en plusieurs notes successives quelques photos – en partie relatives à la sculpture et à l’art animalier – pour vous donner envie de découvrir, outre la bonne (et très copieuse !) cuisine portugaise, les richesses culturelles de cette ville.

Une jolie fontaine avenue de la Liberdad.

Monastère des Hiéronymites : gisant de Vasco de Gama.

La « forêt » de piliers et de voûtes de l’église du Monastère

Le cloître du monastère, véritable dentelle de pierre qui résista au grand tremblement de terre de Lisbonne.

Gigantesque monument en hommage aux découvertes et aux navigateurs, près de la Tour de Belem. Les Lisboètes l’appellent « Poussez pas derrière ! »… D’autres se moquent du premier, si fier de sa belle maquette de bateau, et se demandent pourquoi le second s’est enfoncé son épée dans la jambe… Construit en 1960, il est dédié à Henri le Navigateur (mort en 1460), qui joua un rôle décisif dans le rayonnement international du Portugal et fit beaucoup, notamment, pour la création d’un nouveau modèle de navire plus maniable, la Caravelle ! Sur le monument, Henri est suivi de nombreux navigateurs, scientifiques et illustres Portugais, dont Magellan, Vasco de Gama, Pedro Alvares (découvreur du Portugal), etc.

Au Musée des carrosses, un modèle extraordinaire, représentant la rencontre de deux océans.

Au centre de Lisbonne, une curieuse villa maure au charme désuet.

Avenue de la Liberdad, le Marquis de Pombal et un lion.

Suite de la visite dans deux jours…

QUELQUES BEAUX BRONZES A PARIS (2ème partie)

Suite de notre petit périple à Paris, occasion d’admirer ici et là de beaux bronzes monumentaux.

A l’entrée du Jardin des Plantes, côté gare d’Austerlitz, on trouve le grand Emmanuel Frémiet au travail, sculptant le combat entre l’ourse et le dénicheur d’oursons. Au pied de la sellette du sculpteur, un crâne de cheval, allusion à la très grande attention que portait Frémiet à l’exactitude morphologique de ses créations. Cette statue est d’Henri Greber.

Et près de l’entrée de la ménagerie, est justement présenté, en grande taille cette fois, le combat de l’ourse et du dénicheur d’oursons, dans la version où le petit ourson est déjà mort, attaché à la ceinture de l’homme.

Une petite promenade dans la Ménagerie du Jardin des plantes permet d’y découvrir de très nombreux bronzes, dont ce charmeur de serpent (Charles Arthur Bourgeois) ou, plus bas, le lion de Paul Jouve. Il y a aussi un lion de Jacquemart, un chasseur d’ours, un chasseur de crocodiles, un homme primitif sculptant un morceau de pierre, etc.

Et puis il y a ce qu’aucun sculpteur ne parviendra jamais à faire, les modèles de nombreux artistes : les animaux de la Ménagerie.

Orang-Outan.

Yack

Gaur, animal monumental, qui peut atteindre deux mètres au garrot, d’une puissance phénoménale.

Flamant rose.

QUELQUES BEAUX BRONZES A PARIS (1ère partie)

Un petit séjour à Paris est toujours l’occasion d’y admirer les nombreuses sculptures, en particulier les bronzes, connus ou moins fameux, mis en valeur ou discrets. En voici quelques-uns.

Le Pont Alexandre III, dont la première pierre fut posée en 1896 par le Tsar Nicolas II et qui fut inauguré pour l’Exposition universelle de 1900, et, au fond, la coupole des Invalides. Au sommet des quatre colonnes, on trouve la renommée des arts (Emmanuel Frémiet), la renommée de la guerre (Clément Steiner), la renommée de l’agriculture (Gustave Michel) et la renommée au combat (Pierre Granet).

A proximité immédiate du pont, rive droite, la statue de Simon Bolivar, d’Emmanuel Frémiet. Auparavant située porte de Champerret, elle a été déplacée et installée là en 1980. C’est une copie de la statue commandée à Frémiet par la ville de Bogota en Colombie.

 Sur le pont, la ravissante « Fillette à la coquille » de Léopold Morice.

Au pied des statues et des groupes du pont, on trouve de nombreux et beaux poissons et crustacés !

Place du Canada, j’ai été surpris de découvrir un grand groupe que je ne connaissais pas : il s’agit de l’hommage aux soldats russes du Corps expéditionnaire, qui se sont battus pour la France durant la première guerre mondiale. Cette sculpture est de Vladimir Sourovtsev. Ce bronze est en fait tout récent : il a été inauguré en 2011 par Vladimir Poutine et François Fillon.

Pour en savoir plus sur ces soldats russes, se reporter à cette adresse : http://fr.interaffairs.ru/events_fr.php?n=3

Au jardin des Tuileries, près de l’Arc de Triomphe du Carrousel, un grand « lion attaquant un crocodile » du sculpteur Cain (gendre de Pierre-Jules Mêne).

A côté de la cathédrale de Paris, côté Seine, un grand groupe très impressionnant : « Charlemagne et ses Leudes », du sculpteur Charles Rochet. A l’époque du haut Moyen-âge, les Leudes étaient des membres de la haute aristocratie, liés au roi par serment.

Suite de cette visite d’ici quelques jours.