GIRAFES AU PARC DE LA TÊTE D’OR : C’EST AUJOURD’HUI LE GRAND JOUR !

C’est à 17h ce samedi 23 septembre que seront officiellement dévoilées les sculptures de girafes grandeur nature au cœur du Parc de la Tête d’Or, dans l’enceinte du zoo (près de la rotonde des singes). Ces œuvres, réalisées à la fonderie Barthélémy Art (Drôme), sont un hommage artistique aux belles girafes du Parc de la Tête d’Or et à leurs sœurs sauvages d’Afrique, et un message en faveur du respect de la biodiversité.

Evènement ouvert à tous !

Grandeur Nature Lyon est soutenu par le fonds de dotation Devenir

SEPTEMBRE ANIMALIER A BRUXELLES

Dans quelques jours, se tiendra la 3ème édition de « SAB EXPO » (SAB pour Septembre Animalier Bruxelles), magnifique salon d’art animalier contemporain organisé par Bruno Couck et Philippe Heim et qui réunit près de 30 artistes renommés.

Parmi ceux-ci, Michel Bassompierre, Bernard Frigière, le regretté Guy Geymann, Petersen, Patrick Villas, Jean-François Gambino, etc.

Les précédentes éditions ont été de grands succès (cf. photos) tant par la beauté du salon que par l’affluence. Cette troisième édition déménage et traverse la place du Grand Sablon pour s’installer dans les prestigieux salons de la Galerie Costermans, l’un des plus anciens et plus renommés antiquaires de Bruxelles.

En partenariat avec la Gazette de Drouot, le Salon National des Artistes Animaliers, le Musée Pompon, les Editions Abbate-Piolé, Paris Art Design, le SAB 2017 ouvrira ses portes jeudi 21 septembre jusqu’au 26 septembre 2017.

Cette année encore, le SAB a sélectionné plusieurs de mes bronzes, dont la « Leçon de chasse« , « L’éléphant d’Afrique et l’éléphanteau assis » et « Le crocodile du Nil« , qui vient de sortir de la fonderie et sera donc montré au public pour la première fois.

SAB EXPO

SEPTEMBRE ANIMALIER BRUXELLES

Du vendredi 22 au mardi 26 septembre 2017 de 11h à 20h

Vernissage jeudi 21 septembre de 16h à 23h 

Galerie Costermans

5 place du Grand Sablon – 1000 Bruxelles

http://sabexpo.be/

NOUVELLE CRÉATION : LES GIRAFES AU GALOP

Voici une nouvelle création « évolutive » : un groupe de girafes au galop dont je ne sais pas encore de combien d’animaux il se composera. Je retrouve ici la même inspiration que celle des éléphants d’Afrique en marche, qui a finalement compté 7 pachydermes.

C’est une évidence, la girafe est un superbe animal et ce n’est pas maintenant, alors que dans quelques semaines une sculpture grandeur nature de ce beau mammifère prendra place au Parc de la Tête d’Or à Lyon, que je vais me lasser de représenter cet ongulé.

Je ne suis bien sûr pas le premier à modeler la girafe : Barye, Rembrandt Bugatti et bien des artistes contemporains se sont attaqué à ce modèle en fait difficile. Outre les problèmes techniques que posent les pattes fines et le cou très long, cet animal a une morphologie très particulière, avec son corps court et massif, ses omoplates saillantes, sa curieuse tête faite de bosses et de creux. Il est nécessaire de bien représenter cet air un peu hautain et fragile que l’on attribue à ces animaux effectivement sensibles nerveusement.

Lorsque les girafes courent, elles semblent le faire au ralenti et l’on craint qu’elles ne glissent et tombent, un peu comme si elles étaient montées sur des échasses. Je pense que cette allure curieuse ne vient pas seulement de l’amble mais aussi du fait qu’à la différence du cheval, par exemple, elles replient peu l’extrémité des pattes, au niveau du boulet, et ont donc un air raide. Je me suis amusé à représenter mes girafes dans différentes postures du galop.

Dans son excellent « Grandeurs et décadences de la girafe« , Jean-Louis Hartenberger, paléontologue, s’attarde sur le galop de la girafe et donne des informations intéressantes. La principale difficulté pour cet animal, écrit-il, est de pouvoir courir avec un corps très court et des jambes très longues : il faut éviter que les postérieurs heurtent les antérieurs. C’est pourquoi la girafe va l’amble, quelle que soit son allure. L’amble assure aussi une quasi-immobilité du corps et permet ainsi une bonne ventilation de la cage thoracique. Détail amusant, lorsqu’un groupe de girafes prend le galop, si des éléphants, leurs fréquents compagnons dans la savane, se mettent également à courir, ils ont tendance à le faire à l’amble !

La girafe ne trotte pas : elle marche ou galope. A la différence de beaucoup d’animaux, elle a toujours au moins un pied au sol et évite ainsi le choc de tout le corps – qui peut peser une tonne – sur une seule patte, lorsque l’animal atterrit après un temps de suspension. Seuls les girafons, moins lourds, se risquent à lever les quatre membres en même temps.

La girafe atteint 55 km/h. Elle est très endurante mais ne peut faire de brutal crochet comme les gazelles. Certains chasseurs, au XIXème siècle, ont entrepris de chasser à courre ces gracieux animaux. L’explorateur Thomas Mayne Reid l’a décrit en 1896 dans son roman « Les chasseurs de girafes« . En général, les chevaux finissaient par épuiser les girafes mais il arrivait fréquemment qu’à pleine vitesse, la monture mette le pied dans un terrier, un trou d’oryctérope ou autre, et envoie valser son cavalier. C’était donc une chasse assez risquée.

Les girafons, plus légers, galopent plus vite que les adultes. Ils prennent d’ailleurs généralement la tête du groupe. Il est fort possible que mes quatre animaux soient un jour précédés par des plus jeunes, faisant ainsi le pendant des éléphants en marche ci-dessous !

Bronze Colcombet groupe d'éléphants d'Afrique en marche