En ce début d’année, je souhaite à tous les amateurs d’art et admirateurs de la Nature mes vœux pour une excellente année 2019.
A peine sortis de la fonderie pour le vernissage de l’exposition à la galerie Estades de Paris, le cachalot et son petit ont été acquis par un collectionneur, qui a néanmoins accepté de les laisser place des Vosges jusqu’à la fin de l’exposition. Le deuxième exemplaire, en cours de fonte, étant promis au même destin, me voilà rassuré sur l’accueil réservé à cette création d’un nouveau genre. Je continuerai certainement à explorer le monde des mammifères marins, qui m’impressionne beaucoup. Les photos du modèle en bronze sont visibles dans le menu « Les oeuvres«
J’ai souhaité agrandir le vieil éléphant appelé « Le Patriarche« , ce que sait faire la fonderie Barthélémy Art à Crest. Cela demande beaucoup de travail puisqu’il faut reprendre complètement le modèle en cire agrandi grâce à l’imprimante 3D pour effacer toutes les traces trop géométriques (lignes d’impression), ajouter de la matière, retracer les plis et ciseler les détails trop peu visibles. Le modèle ainsi complètement repris est moulé et permet l’édition de nouveaux exemplaires. L’agrandissement est assez conséquent puisqu’il pèse près de 30 kg, mesure 65 cm de long, 44 cm de haut et 38 cm de large. Le premier exemplaire a lui aussi été acquis par un collectionneur dès le vernissage de l’exposition parisienne. D’autres exemplaires sortiront de la fonderie d’ici deux mois. Les photos sont là aussi visibles dans le menu « Les oeuvres« .
Sur mon site, dans le menu « L’artiste » puis « Revue de presse« , vous trouverez un nouvel article : il s’agit d’une double page que j’ai rédigée pour la prestigieuse revue « Chasses Internationales« . Elle traite des sources d’inspiration du grand sculpteur Antoine-Louis Barye (17895-1875), qui a réalisé plus de 35 modèles de cerfs de différentes espèces.
Et enfin, une nouvelle création : l’oryx tête tournée. J’ai déjà modelé trois oryx au galop il y a quelques années et dans la note explicative, je disais combien j’aimais cette antilope puissante (plus de 200 kg), si élégante avec ses longues épées sur la tête et ses lignes noires qui soulignent harmonieusement la tête et le corps.
Oryx gemsbok
Cette fois, l’animal est arrêté et observe, mais on devine qu’il est aux aguets, prêt à charger (c’est un animal assez belliqueux et courageux) ou à fuir de son galop de cheval. L’oryx gemsbok, à l’allure plus « athlétique » que celle des deux autres sous-espèces (oryx d’Arabie et oryx algazelle), est l’un des animaux emblématiques de la Namibie, où on le rencontre en abondance. C’est d’ailleurs là qu’on trouve les plus cornes les plus longues. Le record date de 1981 dans le Kalahari : c’est un mâle dont les cornes mesuraient 1,23 m. Vous pourrez retrouver plusieurs photos de ce nouvel oryx dans le menu « Les œuvres« .
Oryx algazelle