Un petit séjour à Paris est toujours l’occasion d’y admirer les nombreuses sculptures, en particulier les bronzes, connus ou moins fameux, mis en valeur ou discrets. En voici quelques-uns.
Le Pont Alexandre III, dont la première pierre fut posée en 1896 par le Tsar Nicolas II et qui fut inauguré pour l’Exposition universelle de 1900, et, au fond, la coupole des Invalides. Au sommet des quatre colonnes, on trouve la renommée des arts (Emmanuel Frémiet), la renommée de la guerre (Clément Steiner), la renommée de l’agriculture (Gustave Michel) et la renommée au combat (Pierre Granet).
A proximité immédiate du pont, rive droite, la statue de Simon Bolivar, d’Emmanuel Frémiet. Auparavant située porte de Champerret, elle a été déplacée et installée là en 1980. C’est une copie de la statue commandée à Frémiet par la ville de Bogota en Colombie.
Sur le pont, la ravissante « Fillette à la coquille » de Léopold Morice.
Au pied des statues et des groupes du pont, on trouve de nombreux et beaux poissons et crustacés !
Place du Canada, j’ai été surpris de découvrir un grand groupe que je ne connaissais pas : il s’agit de l’hommage aux soldats russes du Corps expéditionnaire, qui se sont battus pour la France durant la première guerre mondiale. Cette sculpture est de Vladimir Sourovtsev. Ce bronze est en fait tout récent : il a été inauguré en 2011 par Vladimir Poutine et François Fillon.
Pour en savoir plus sur ces soldats russes, se reporter à cette adresse : http://fr.interaffairs.ru/events_fr.php?n=3
Au jardin des Tuileries, près de l’Arc de Triomphe du Carrousel, un grand « lion attaquant un crocodile » du sculpteur Cain (gendre de Pierre-Jules Mêne).
A côté de la cathédrale de Paris, côté Seine, un grand groupe très impressionnant : « Charlemagne et ses Leudes », du sculpteur Charles Rochet. A l’époque du haut Moyen-âge, les Leudes étaient des membres de la haute aristocratie, liés au roi par serment.
Suite de cette visite d’ici quelques jours.