ASSOCIATION : LES AMIS DU ZOO DE LYON

Le zoo du Parc de la Tête d’Or à Lyon a de nombreux visiteurs. Rappelons en effet que le Parc reçoit près de 3 millions de visiteurs par an.

Le zoo est un lieu de promenade, de détente mais il a aussi des missions bien spécifiques. Elles sont doubles. En premier lieu, il s’agit de mieux faire découvrir le zoo lui-même : les espèces sauvages qu’il abrite, leur rôle dans la nature, leurs mœurs, les éventuelles menaces qui pèsent sur elles, les moyens de préservation à mettre en oeuvre sans oublier évidemment la parfaite conservation des pensionnaires (nourriture, cadre de vie, reproduction éventuelle, soins, etc.).

Watuzi

D’autre part, et cela paraît moins évident aux yeux des visiteurs, le zoo participe à des programmes de conservation des espèces menacées, d’échanges entre zoos, si nécessaire de réintroductions d’animaux dans leur espace naturel. Le zoo de Lyon, aujourd’hui dirigé par Xavier Vaillant, finance enfin des actions de préservation d’espèces dans leurs sites naturels, à Madagascar ou au Brésil, par exemple.

Zèbre et Cob de Mrs Gray

Une Association s’est créée il y a quelques années pour contribuer à son rayonnement, mettre en avant ses missions, son action et ses évolutions permanentes. Il s’agit d’AZL pour Association des Amis du Zoo de Lyon. Tout en étant tout à fait indépendante, cette association est très proche de la direction du zoo, qu’elle rencontre régulièrement. Elle participe activement au rayonnement du zoo.

Pélican

Les actions concrètes d’AZL sont variées : conférences, soutien financier à des aménagements du zoo (AZL a ainsi fait don d’un incubateur pour les tortues rayonnées de Madagascar), organisation du week-end de la Conservation qui se tient chaque année dans les allées du zoo, édition d’un blog et d’une gazette papier gratuite que vous pourrez trouver notamment chez les commerçants du Parc (par exemple en dégustant une excellente gaufre ou un bon chocolat chaud à l’ancienne !), visite de parcs, etc.

C’est ainsi que fin 2016, AZL a emmené une délégation de ses membres visiter l’espace zoologique de Saint-Martin-La-Plaine où ils ont pu longuement discuter avec Pierre Thivillon, fondateur et directeur. Un autre jour, une rencontre avec le vétérinaire du zoo de Lyon a également enchanté les personnes présentes.

Pour 2017, plusieurs actions du même type sont prévues, notamment une visite auParc des oiseaux dans la Dombes. Je rappelle qu’AZL soutient le projet Grandeur Nature Lyon des girafes en bronze qui seront installées au printemps 2017 au Parc.

Lion d’Asie

Alors, si vous aimez notre zoo, si cela vous intéresse de rencontrer la direction, d’entendre le vétérinaire expliquer les soins qu’ils prodigue à ses pensionnaires, d’être au courant en avant-première des naissances, départs et arrivées d’animaux, des nouveaux aménagements prévus, de visiter d’autres zoos de la région, de participer au week-end de la conservation et aux rendez-vous de la biodiversité, de recevoir la gazette du zoo, etc., n’hésitez plus : adhérez à AZL.

Voici le lien vers les dernières gazettes : vous y apprendrez beaucoup de choses !

http://www.amis-zoo-lyon.org/l-association/la-gazette-des-amis-du-zoo-de-lyon/

La cotisation est modique : 10 € par an (étudiants, chômeurs, enfants de moins de 16 ans ou 20 € (tarif individuel normal) à 40 € (famille).

Adhésion : chèque à l’ordre de « Amis du Zoo de Lyon » à adresser à :

« Les Amis du Zoo de Lyon », 16 rue de l’Egalité – 69150 Decines-Charpieu.

Girafe

SUR LE CHEMIN DES ZOOS DE BÂLE ET STUTTGART (2)

Suite de la note parue le 12 mai 2015

Le zoo de Stuttgart, appelé Wilhelma et qui se présente comme « le plus grand et le plus beau jardin zoologique et botanique d’Europe », mérite le voyage, surtout en avril au moment de la floraison des tulipes, qui couvrent de vastes parterres.

Situé à peu de distance du centre-ville, le parc Wilhelma date des années 1850, sous le règne de Guillaume Ier roi du Wurtenberg. A sa mort, ce qui était alors un vaste jardin botanique agrémenté de serres, d’un théâtre et d’un promenoir, fut ouvert au public. Les premiers animaux sont arrivés après la seconde guerre mondiale.

Le parc est un lieu de promenade très agréable : les jardins bien dessinés, les fontaines, les arcades, les grandes serres forment un ensemble reposant et divertissant. Comme dans tous les zoos (sauf celui de Lyon…), de nombreuses sculptures, parfois étonnantes comme cette hyène rayée (ci-dessous) ou un ours attaqué par des chiens, font le lien entre art et faune.

L’ensemble du parc est très propre et soigné. Les animaux semblent en bonne santé et les cages sont assez vastes, parfois même très vastes comme pour les bouquetins ou les bonobos, par exemple.

Marabout

Le zoo héberge plus de 1000 animaux dont de nombreuses espèces rarement présentées en captivité : chauve-souris géantes, pécaris, ours polaire, okapis, bonobos, takin, girafe réticulée, bongos, hippopotame nain et hippopotame amphibie, rhinocéros indien, etc.

Bongo mâle au superbe trophée

Bonobo, cousin des chimpanzés.

Girafe réticulée

Takin du Sichuan

 Roussette de Malaisie, qui peut atteindre 1,70 m d’envergure

Ours polaire, de grande taille

Les oiseaux sont très bien représentés au Wilhelma, avec de nombreux rapaces, des grues, pélicans, autruches, émeus, et un nombre incalculable de plus petits spécimens.

Grue du Japon

Et pour finir ce périple dans le sud-ouest de l’Allemagne, une dernière photo des parterres de tulipes.

SUR LE CHEMIN DES ZOOS DE BÂLE ET STUTTGART (1)

Le sud-ouest de l’Allemagne est une superbe région, surtout au printemps et quand il fait beau. La Forêt-Noire et le Bade-Wurtenberg permettent d’admirer de beaux paysages vallonnés, des forêts et des cultures soignées, mais aussi des jolis petits villages, des monastères et des églises baroques, des châteaux élégants et des forteresses massives.

Tübingen

L’envie de visiter les zoos de Bâle – en Suisse mais juste à la frontière – et de Stuttgart fut l’occasion de découvrir cette région accueillante.

Rhinocéros indien

Le zoo de Bâle est beau et bien entretenu. Ses nombreux aquariums, ses rhinocéros indiens, ses gorilles notamment valent vraiment le coup d’être vus. Quelques espèces assez peu fréquentes dans les zoos sont présentes, comme les hippotragues noir ou les crocodiles d’Australie, avec leur museau étroit qui les font presque ressembler à des gavials.

Crocodile du Nil

Un arrêt à Karlsruhe permet de voir le très beau musée des Beaux-Arts, qui présente une superbe collection de peintures de David Téniers, un étonnant tableau de Van Kessel, un très beau lion au serpent de Barye en fonte de son atelier, un buste de St-Jean-Baptiste par Rodin, des sculptures de Carpeaux, etc. Et une Nativité, plus précisément une Adoration des bergers, absolument ravissante.

Peinture de Van Kessel, comme toujours d’une impressionnante précision. Ci-dessous, zoom sur le petit tableau représentant des insectes que l’on peut voir ci-dessus appuyé contre une chaise.

Le lion au serpent de Barye, fonte de l’atelier Barye

Adoration des bergers – C.W.E.Dietrich (1712-1774)

A quelques dizaines de kilomètres de Karlsruhe, le château de Bruchsal, construit à partir de 1720 et qui, au début du XIXème siècle, était le lieu de rendez-vous de l’aristocratie européenne, a été presque totalement détruit le 1er mars 1945 lors d’une attaque aérienne. Voici, ci-dessus, ce qu’il en restait alors.

La restauration, chantier colossal, a été entreprise dès la fin de la guerre et le château est maintenant superbe extérieurement. A l’intérieur, seules quelques pièces, vides, ont été remises en état, de façon spectaculaire, dans leur style baroque rococo.

Intérieur du château de Bruchsal

On retrouve d’ailleurs ce style rococo dans la très belle église de Zwiefalten (ci-dessus) près de Reutlingen.

 A SUIVRE…

VISITE AU PARC ZOOLOGIQUE DE PARIS

Le Parc zoologique de Paris – plus connu sous le nom de Zoo de Vincennes – a été créé pour l’Exposition coloniale de 1931, battant alors des records de fréquentation, puis s’est agrandi. Il a connu des heures de gloire mais ces dernières années, les structures – en particulier le grand rocher – se sont fortement dégradées et les enclos ne correspondaient plus guère aux standards des zoos modernes.

Après environ 5 ans de fermeture et plus de deux ans de chantiers, le zoo a rouvert courant 2013. Je n’avais pas encore eu l’occasion de le visiter mais c’est maintenant chose faite. A vrai dire, ayant entendu quelques commentaires un peu négatifs de visiteurs ayant découvert le zoo juste après son ouverture – animaux annoncés mais manquants, difficulté à observer les bêtes – j’ai préféré attendre un peu pour m’y rendre.

Le jeu des rochers est très réussi : ils sont propres, bien imités et structurent l’espace de façon à la fois moderne et en rappelant les rochers d’origine. Les lions disposent même de rochers chauffants, où ils aiment s’allonger, restant ainsi à la vue du public.

Vigognes

Parmi les autres points forts du parc, l’aménagement paysager, qui fait du zoo une agréable promenade, même en hiver. Lorsque les arbres auront grandi, l’ensemble sera encore plus joli.

Rhinocéros blanc

L’impressionnante harde de girafes du zoo 

Le zoo présente encore d’autres atouts, en particulier les grandes volières et la présentation d’animaux plutôt rares dans les zoos : jaguar, tapir, grand koudou, tamanoir, lamantin, chiens des buissons…

Grands koudous (mâle et femelle)

Jaguar

Parmi les animaux rares, il y en a un très intéressant dont je connaissais le nom mais que je n’avais encore jamais vu : le Fossa. Il s’agit d’un petit carnivore vivant à Madagascar, que l’on compare parfois à un petit puma mais dont la tête tient plus de la genette, me semble-t-il.

Le fossa est le plus gros prédateur de Madagascar et n’hésite pas à s’attaquer à de grosses proies comme des singes et lémuriens, mais en fait il ne mesure que 70 à 80 cm de long, sans compter une queue aussi longue que le corps et qui lui donne une jolie allure.

Fossa

Comme dans tous les zoos, il est proposé aux visiteurs d’assister aux repas des animaux. Celui des loups ibériques est intéressant : les animaux sont isolés dans une cage voisine et les soigneurs dissimulent des quarts de poulets dans les rochers, les arbres, sous des pierres puis les loups sont libérés. La ruée silencieuse mais extrêmement rapide, souple, de la demi-douzaine d’animaux, très excités, est fascinante. Ils cherchent frénétiquement leur nourriture, avalant presque sans mâcher de très gros morceaux mais oublient souvent de lever la tête et ne voient donc pas tout de suite la viande cachée à faible hauteur dans les arbres. De temps en temps, un loup manque visiblement de respect au chef de la meute et se fait vertement rabrouer d’un coup de dent vif. Aussitôt, il baisse la tête et file la queue entre les jambes.

Loup ibérique

Tapir d’Amérique du Sud

Les jaguars, dont un noir, ont été placés en face des tapirs, une allée séparant leurs deux cages. Les gros tapirs ne semblent pas y prêter attention mais les fauves sont fascinés dès que leurs proies habituelles peuvent être aperçues : les jaguars s’immobilisent aussitôt, le regard intensément braqué sur leurs voisins. Une sorte de supplice de Tantale…

Toucan

Si je devais émettre un regret sur ce zoo, c’est qu’il y manque quelques grands animaux emblématiques : tigres, hippopotames, éléphants, grands singes… Quand on compare le zoo de Paris avec celui de Lisbonne, par exemple, ce dernier prend très largement l’avantage, bien qu’il soit placé en pleine cœur de la ville, environné d’immeubles : on y voit 9 rhinocéros, des okapis, guépards, bongos, etc. Mais peut-être qu’au fil du temps, la liste des pensionnaires parisiens s’allongera…

Tamanoir

BELGIQUE : ZOOS ET MUSÉES (3)

Et voici le dernier « reportage » sur mon séjour en Belgique, avec des photos du très célèbre zoo d’Anvers, situé à 45 mn au nord de Bruxelles.

Créé en 1843, c’est l’un des plus anciens zoos d’Europe – le plus ancien est celui de Vienne en Autriche. Il est installé en plein centre-ville, l’entrée monumentale touchant la gare centrale. Il s’étend sur 10 hectares.

C’est un zoo très célèbre notamment parce qu’il fut fréquenté par de nombreux artistes dont le grand sculpteur Rembrandt Bugatti, qui y travailla de longs mois. Plusieurs sculptures monumentales agrémentent le zoo, particulièrement soigné et agréable.

Le zoo possède de très beaux animaux, dont 5 okapis, grand ongulé de la taille d’un cheval, vivant au plus profond des forêts d’Afrique centrale et qui n’a été découvert qu’au début du XXème siècle.

Takin, ou chèvre du Sichuan, de la taille d’une vache.

Le temple égyptien, bâtiment des éléphants, construit en 1856 et en parfait état.

Les deux tigres profitent du grand fossé plein d’eau qui les sépare des visiteurs (ces félins nageant très bien, il y a aussi un mur !)

Manchots royaux.

Lors de ma prochaine visite en Belgique, il faudra visiter Planckendael, autre vaste zoo situé à 30 mn au nord de Bruxelles.

BELGIQUE : ZOOS ET MUSÉES (2)

Après Bruxelles et son très beau musée, voici maintenant quelques photos de zoos belges.

A 45 mn au sud ouest de Bruxelles, entre Ath et Mons, le gigantesque et étonnant « Pairi Daisa » (ce qui signifie « Jardin clos » en vieux persan, autre nom du Paradis) s’étend sur 55 hectares aux pieds des ruines de l’ancienne abbaye cistercienne de Cambron.

Ume immense volière permet de se promener au milieu des spatules roses (ci-dessus), des ibis rouges (ci-dessous), des canards, des râles, des oies et de bien d’autres volatiles.

Le parc est organisé en « zones » (Asie, Afrique, terres froides, etc.), où s’élèvent des vastes constructions et se laissent contempler des paysages typiques de chacune d’elles. L’illusion est totale.

La grande pagode de la zone asiatique.

On peut assister au bain des éléphants, qui se font d’abord copieusement arroser et brosser, avec un plaisir manifeste.

Les pachydermes n’oublient pas faire profiter le public d’une bonne douche !

A peine lavés, ils se dépêchent de s’asperger de poussière !

Deux pandas géants sont présents au Pairi Daiza.

La zone africaine, où l’avion de Tintin semble avoir atterri en catastrophe !

On peut admirer rhinos blancs, girafes, lions, hyènes, léopards et y suivre, grâce à une grande baie vitrée, les évolutions sous-marines d’une famille d’hippopotames, le dernier-né (ci-dessous) était particulièrement actif.

Le vaste village de la mangrove est extrêmement bien réussi.

Un énorme cargo est échoué au milieu du parc. A ses pieds, l’île du rarissime bec-en-sabot, étonnant membre de la famille des cigognes.

Environ 5000 animaux sont visibles dans ce magnifique parc, qui est aussi un jardin très soigné, où des cigognes blanches circulent au milieu des tables de pique-nique. Comme dans presque tous les zoos (sauf celui de Lyon…), plusieurs sculptures monumentales sont offertes à la contemplation du public.

Suite dans quelques jours…