Bouclant un cycle consacré aux peintres suédois et finlandais, le Petit Palais nous fait découvrir Bruno Liljefors (1860-1939), le B du trio ABC qui comprenaient Andres Zorn et Carl Edelfelt. Une superbe exposition !
Bruno Liljefors peignant dans une barque
Anna, la première épouse de l’artiste. Ils auront cinq enfants avant que Bruno ne la quitte pour épouser Signe, la sœur d’Anna, dont il aura huit enfants. Ce fut un scandale retentissant qui força Bruno et Signe à s’exiler sur une île.
J’ai consacré l’article de ce trimestre dans la belle revue Chasses Internationales à ce peintre passionné et original, qui eut une vie mouvementée et jouit dans son pays d’une formidable renommée. Je ne vais pas copier ici cet article mais simplement montrer quelques-unes de ses oeuvres visibles au Petit Palais.
L’article à lire dans Chasses Internationales n°36 – Hiver 2024-2025
Renards. On ne repère pas tout de suite celui de droite, couché dans les feuilles, ni les mésanges perchées à gauche.
Grive musicienne à son nid. Acrobate comme ses frères, l’artiste savait parfaitement grimper en haut des plus grands arbres.
Pies dans un pommier
Renard et chiens. Liljefors était passionné de chasse. C’est son père, marchand de poudre, qui lui en donna le goût.
Une famille de renards
Paysage d’hiver aux bouvreuils pivoine. Une certain style japonisant qui attirait Liljefors.
Lièvre pourchassé. On devine parfaitement la douceur et l’épaisseur du pelage du lièvre variable, ainsi nommé car il passe du brun l’été au blanc en hiver.
Cinq études d’animaux. L’assemblage dans un même cadre d’oeuvres de formes et de tailles différentes correspond à la tradition japonaise « Harimaze ».
Détail de la toile de fond du diorama du Musée de biologie d’Uppsala.
Eiders en vol. De « peintre de l’intérieur des terres », Bruno devient « peintre des rivages »
Pygargues à queue blanche attaquant un plongeon (gros oiseau aquatique). Liljefors aimait ces grands rapaces. Une photo montre son épouse Signe portant sur le poing un pygargue.
Brise du matin, immense toile où l’on voit des eiders mâles se posant sur la mer.
Bruno Liljefors. La Suède sauvage – Petit Palais à Paris jusqu’au 16 février 2025