A la suite d’un voyage à Toulouse via Montpellier, je vous livre quelques photos prises dans les magnifiques musées et à l’hôtel de ville de Toulouse.

En admirant ces immenses tableaux et plafonds peints, j’ai réalisé à nouveau à quel point la peinture XIXème et début XXème, que l’on a trop vite qualifiée, avec beaucoup de condescendance, de « pompière » avait de charme. J’aime ces grandes épopées, celles de Gérôme, de Jean-Paul Laurens, celles des orientalistes du Musée d’Orsay, les scènes parfois dionysiaques, pleine de vie, de joies et de folies, qui frisent même le comique tant elles sont exagérées. Elles incitent à l’optimisme et aux réjouissances. Au moins ces peintres savaient-ils dessiner !

En voici quelques exemples, issus presque tous de la « Galerie des illustres » de l’Hôtel de ville de la place du Capitole. Elles ont été réalisées par Jean-Paul Laurens et ses fils Pierre et Paul-Albert, par René Ravault, Paul-Jean Gervais, Benjamin Constant, Henri Rachou, Rixens…

Colcombet bronze Toulouse

« L’île de Cythère » (J.-P. Gervais)

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Les deux tableaux ci-dessus font partie d’une série de J.-P. Gervais : « L’amour à 20 ans, à 40 ans, à 60 ans ».

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« L’été », immense, l’un des dix tableaux d’Henri Martin que l’on peut admirer également à l’Hôtel de ville.

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« La défense de Toulouse contre Simon de Montfort » (J.P. Laurens)

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Une vue du plafond de la salle des mariages.

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Il est difficile de croire que ces peintres n’ont pas ri en peignant autant de chair rose, de fesses, de jeunes femmes nues finalement peu gênées de se montrer ainsi à des gentilshommes bien habillés faisant semblant d’ignorer la nudité de ces – plus ou moins – jeunes femmes.

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 De magnifiques ailes, toujours au plafond de la « salle des illustres » !

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« La séance solennelle des Jeux Floraux » (J.-P. Laurens) : le poète lit ses vers face aux troubadours.

Ci-dessous, un tableau présenté au musée des Augustins : « La folie de Titiana », de P.-L.Gervais. Dans Les Métamorphoses, d’Ovide, les sœurs des Titans sont appelées Titianas. Dans une pièce de Shakespeare, Titiana est frappée par un sort et s’endort. A son réveil, elle tombe amoureuse du premier venu, qui se trouve être un homme à tête d’âne.

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