Suite des deux notes ci-dessous :

Le journal Le Monde du 19 février nous donne des nouvelles du projet de rénovation complète du zoo de Vincennes : la Commission départementale des sites, perspectives et paysages de Paris a émis un avis favorable sur le projet tout en émettant de sérieuses réserves, formulées dans le rapport de l’architecte des Bâtiments de France Alain Terseur.

Les critiques formulées sont sévères : « insuffisances graves sur l’aspect architectural » des constructions, « absence de qualité et définition plastique ». Il estime que « le recours aux écrans, aux filtres, aux camouflages, filets, treilles (..) est une facilité et une certain précarité ». L’architecte regrette « la suppression de 528 arbres », « la banalité des constructions », l’absence de toitures végétalisées et la destruction de tous les rochers artificiels, à l’exception du plus haut.

Le Muséum, propriétaire du zoo, a réagit par la voie de son Directeur général, Thomas Grenon : « on ne fait pas un geste architectural mais paysager, avec un point de vue fondamental : le bien-être des animaux ».

Une phrase de M.Grenon, cité par Le Monde, m’a toutefois étonné quand on connaît l’histoire du zoo de Vincennes (cf. note « Le zoo de Vincennes (1) ») : « le décor de 1934 est inadapté à la gestion d’un zoo moderne. A l’époque, on montrait les animaux les uns à côté des autres derrière des barreaux ». Phrase détournée de son contexte ? Erreur de M.Grenon ? Je ne sais, mais l’originalité du zoo de Vincennes était précisément de montrer les animaux sans barreaux !

Dossier à suivre, donc !