Chasses Internationales – N°25 – Gilles Aillaud – Dans les geôles de la modernité
« Les cages sont généralement en parfait état, propres, fortement éclairées, la paille et les excréments rarement visibles ; le bassin des otaries sent l’eau de Javel, les murs sont soigneusement carrelés parfois jusqu’à l’absurde. Mes l’eau est toujours opaque.«
Chasses Internationales – N°24 – Marcel Lémar – Dans la forteresse animale
Nouvelle création : la baleine à bosse
Les plus attentifs auront remarqué une nouvelle venue, encore en terre, dans la page « Les oeuvres » : la Baleine à bosse, également appelée Jubarte.
Après le cachalot, la baleine bleue, les orques, les narvals, voici un nouveau membre de l’ordre des Cétacés, ces mammifères marins bien connus où l’on retrouve aussi les dauphins, bélugas, marsouins, faux épaulards, etc. et de nombreuses espèces de baleines. Rappelons que ces animaux ne sont pas des poissons, qu’ils n’ont pas de branchies et doivent donc remonter régulièrement à la surface pour respirer.
La baleine bleue – ou rorqual bleu – est la géante de la famille : 20 à 25 mètres de long (le record est de 33 mètres !) et plus de 130 tonnes soit l’équivalent de plus de 30 éléphants. En mars 2020, j’ai rédigé une note sur ce bel animal et vous pouvez la retrouver ici : http://colcombet.com/nouvelle-creation-la-baleine-bleue/
La baleine bleue, géante des océans – Bronze
Plus petite, la baleine à bosse a des dimensions proches de celles de la baleine grise : 13 à 17 mètres de long et jusqu’à 40 tonnes. Sa durée d’immersion est de 3 à 15 minutes, bien plus courte donc que celle du champion d’apnée, le cachalot, qui peut plonger une heure à plus de 2 000 mètres de profondeur.
Cachalot et son petiot – Bronze
La baleine à bosse se reconnaît immédiatement à ses immenses nageoires, qui mesurent environ un tiers de la longueur du corps de l’animal. Ces grandes palettes étroites, qui valent à cette espèce le nom de Megaptère (« Grandes ailes »), sont bordées d’excroissances leur donnant un aspect irrégulier. On retrouve également des protubérances, souvent garnies de balanes, sur la tête, autour de la lèvre supérieure et sur une ligne droite reliant l’évent au bout du museau. Sous l’extrémité de la lèvre inférieure, la baleine à bosse présente une sorte de menton carrée caractéristique. Toutefois, le nom de Baleine à bosse ne vient pas de toutes ces excroissances diverses mais du dos bien arrondi qu’elle montre lorsqu’elle plonge.
La « bosse » de la baleine du même nom – Photo : Azurfrog – Wikipedia
Comme les rorquals, les baleines grises et les baleines franches, les baleines à bosse font partie du sous-ordre des Mysticètes ou baleines à fanons, tandis que les cachalots, orques, dauphins, marsouins sont des Odontocètes ou baleines à dents. La baleine à bosse possède sur le palais plusieurs centaines de fanons, qui jouent le rôle de filtres. Cernant ses proies – des bancs de petites crevettes appelés krill ou de petits poissons – notamment en émettant des rideaux de bulle, la baleine ouvre très largement la gueule et engouffre un incroyable volume d’eau avant de le rejeter et de garder dans ses fanons les petites bêtes. Et si par mégarde, nageant près des côtes, la baleine « avale » un plongeur, un nageur ou un kayakiste, elle le recrache aussitôt. Les plis sous la gorge et le ventre de la baleine en permettent une importante extension comme on peut le voir sur cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=XsIGXNuT0VQ
Le saut d’une baleine à bosse – Photo : Wwelles14 – Wikipedia
L’un des comportements les plus connus de la baleine à bosse est le saut hors de l’eau et le claquement de queue ou de nageoire à la surface de l’eau. Les sauts provoquent parfois des accidents, comme dans cette vidéo bien connue où l’on voit un cétacé s’abattre sur le pont d’un voilier et l’endommager sérieusement. On ne connaît pas exactement les raisons de ces excentricités auxquelles ne se livre pas la très raisonnable baleine bleue. Les hypothèses pour les expliquer ne manquent pas et un petit livre assez poétique a même été écrit sur le sujet :
Les baleines adultes ont peu de prédateurs mais les plus jeunes peuvent être attaquées par des requins ou des orques. L’homme a beaucoup chassé les baleines durant la première moitié du XXème siècle, abattant environ 200 000 animaux et faisant ainsi disparaître environ 90% de la population mondiale des baleines à bosse. Aujourd’hui, les effectifs de ces cétacés se reconstitue bien et peut être estimée à 35 000 individus. Grandes voyageuses, les baleines à bosse sont présentes dans presque toutes les mers du globe. Il arrive même que l’une d’entre elle s’égare en Bretagne nord, comme ici, entre Saint-Cast et Saint-Briac, il y a un an : https://actu.fr/bretagne/saint-jacut-de-la-mer_22302/video-bretagne-une-baleine-a-bosse-filmee-tout-pres-des-cotes_41452091.html
Ma baleine mesure environ 45 cm de long x 21 cm de haut. Le modèle en bronze devrait être disponible en juin. Elle sera probablement patinée de façon réaliste : gris foncé sur le dos, blanc sur le ventre.
Exposition Colcombet – Paris – Galerie Estades – Du 2 avril au 15 mai 2022
La galerie Estades place des Vosges à Paris consacrera prochainement une exposition à mes bronzes.
Vous pourrez y découvrir les dernières nouveautés, dont les chevreuils, les deux rhinocéros noirs dont la femelle fait l’affiche, la girafe tête tournée, les deux éléphants d’Asie, mais aussi de nombreux mammifères marins, le troupeau des bisons au galop, la pirogue, l’orque mâle seule, etc.
A cette occasion, j’ai édité un modèle original : une réduction (21 cm de long) du Crocodile du Nil en marche plaqué or 24 carats. Présenté dans un coffret en bois, ce véritable bijou fait bien sûr penser aux miniatures égyptiennes du dieu crocodile Sobek.
Pour le vernissage, je serai présent à la galerie samedi 2 et dimanche 3 avril toute la journée et je serai heureux de vous y rencontrer. Voici le carton d’invitation :
Galerie Estades – 17 place des Vosges – 75004 Paris
Ouvert tous les jours de 11h à 13h et de 14h30 à 19h – 01 42 77 50 03